Madame Rubin, vous avez expliqué, en présentant cet amendement, que vous proposez d'augmenter la part de logements sociaux dans les villages olympiques. Cela m'étonne, car en réalité il tend à prévoir que ces logements sociaux seront majoritairement réservés aux personnes relevant du droit au logement. Ces deux questions sont bien différentes l'une de l'autre ; ne sachant laquelle vous souhaitiez aborder, je répondrai au deux.
S'agissant des logements sociaux, je vous ai rappelé les chiffres tout à l'heure. Il me semble important, spécialement en Seine-Saint-Denis, de ne pas seulement construire des logements sociaux. Il faut une véritable diversité dans la construction de logements afin de favoriser la mixité sociale, objectif que nous partageons tous, en particulier dans un département comme la Seine-Saint-Denis.
Votre amendement – tel que je le comprends – vise à réserver en majorité les logements sociaux aux personnes relevant du DALO – le droit au logement opposable. Nous en avons débattu en commission. À titre personnel, je suis très réticent à concentrer les personnes qui relèvent de ce droit dans les mêmes endroits. Je pense que cela ne permet pas de rendre service à la mixité sociale que nous appelons tous de nos voeux.
Sur ce débat, réel, il y a plusieurs chapelles, certains recommandant même d'arrêter de loger des personnes relevant du DALO dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville. Nous aurons l'occasion d'en débattre dans le cadre de l'examen du projet de loi sur le logement qui sera prochainement présenté au Parlement. Avis défavorable.