Deux problèmes se posent pour la filière ophtalmologique : le délai pour obtenir un rendez-vous et l'accès territorial aux soins.
Les orthoptistes soit sont salariés d'un ophtalmologiste, soit exercent en libéral. Missionné par la commission des affaires sociales, j'ai récemment remis un rapport d'information sur « L'organisation des professions de santé : quelle vision dans dix ans et comment y parvenir ? » Or, à cette occasion, les représentants des ophtalmologistes et ceux des orthoptistes se sont trouvés réunis pour la première fois. Nous avons alors abouti à un consensus – il ne sert à rien d'opposer deux professions.
C'est pourquoi je propose cet amendement : comme la répartition géographique entre ophtalmologistes et orthoptistes est semblable, pourquoi octroyer à ces derniers la primo-prescription s'ils exercent au même endroit ? En revanche, si l'orthoptiste s'installe dans une zone sous-dense, il pourrait prescrire à ses patients des verres correcteurs sans qu'ils aient à parcourir 200 kilomètres pour consulter un ophtalmologiste. Mon amendement complète donc celui que va proposer le rapporteur général.