Je n'ai pas voté les amendements de suppression de l'article car je trouve le problème intéressant. Seulement, l'article ne résout pas la question de l'accès territorial aux soins. Si vous habitez à 100 kilomètres d'un cabinet d'ophtalmologie, vous n'y aurez pas davantage accès une fois que l'article sera applicable – encore une fois, parce que les cartes de répartition des deux professions sont superposables.
Il serait donc intéressant, certes, grâce à l'amendement du rapporteur général, de donner la possibilité de la primo-prescription aux orthoptistes, mais il serait bon également de les inciter à s'installer dans des zones sous-denses et pas forcément au même endroit qu'un ophtalmologiste. Je répète que la filière a accompli beaucoup de progrès, dans le sens où de nombreux orthoptistes sont salariés par des ophtalmologistes, grâce à quoi les délais sont réduits.
Les deux amendements sont complémentaires, j'y insiste, et il ne sert à rien d'opposer les deux professions alors qu'un consensus existe.