Cet amendement me tient à coeur. Jean Castex, délégué interministériel aux Jeux olympiques et paralympiques, a affirmé devant la commission des affaires culturelles que « nous devrons nous doter d'un outil transparent permettant à tous les acteurs de mesurer l'impact des Jeux sur le tissu économique et social national ». Aux termes du projet de loi, la Cour des comptes exercera un contrôle plein et entier sur les structures d'organisation des Jeux olympiques et paralympiques.
Je propose de lui confier en outre un rôle d'évaluation de ex ante et ex post. L'évaluation ex post des grands événements sportifs internationaux fait partie de ses missions traditionnelles. Elle y a récemment procédé à l'issue de l'Euro 2016. Néanmoins, nos concitoyens ont aussi besoin de disposer de chiffres précis et fiables permettant de mesurer l'impact économique, financier, sociétal et environnemental de l'événement sur sept ans.
Qui, sinon la Cour des comptes, est le mieux placé pour piloter et coordonner un tel travail d'évaluation ex ante ? Cela ne signifie pas qu'elle le réalisera intégralement ; elle pourra s'appuyer sur les travaux de scientifiques indépendants et de certains instituts spécialisés. Confier un tel rôle à la Cour des comptes constituerait cependant un gage de crédibilité et de fiabilité.