Avant toute chose, je tiens, comme plusieurs des orateurs précédents, à saluer l'engagement des femmes et des hommes qui, chaque jour, donnent de leur temps pour partager une passion ou tout simplement être utile aux jeunes, aux moins jeunes, à tous ceux qui sont dans le besoin.
La France compte 1,5 million d'associations. C'est une grande richesse, mais qu'il faut savoir soutenir, tant elle peut se révéler fragile : la crise sanitaire l'a malheureusement prouvé, avec son lot de confinements et de restrictions administratives. Pour la plupart, les associations ont été soumises à une épreuve qu'elles n'auraient jamais imaginé avoir à affronter.
Vecteur de lien social, source d'occupation, de bien-être et de transmission intergénérationnelle, les associations sont le poumon de nos territoires : lorsqu'elles souffrent, c'est tout le pays qui souffre également.
Aujourd'hui encore, beaucoup d'entre elles connaissent des difficultés qu'on ne peut ignorer. Car si l'État a parfois été au rendez-vous, en apportant son soutien aux associations employeuses, à celles qui avaient besoin d'investissements pour se moderniser, ou de grande taille, de nombreuses petites structures ne se sont pas retrouvées dans les dispositifs instaurés, tant et si bien qu'elles ont dû cesser leur activité ou se retrouvent au bord du gouffre.
Je ferai remarquer que la gravité de la situation aurait pu être atténuée si vous n'aviez pas supprimé la réserve parlementaire…