Vous nous proposez une hausse du budget de la mission "Sport, jeunesse et vie associative" dont on ne peut que se féliciter. Si la relance économique est plus que nécessaire, la relance associative ne doit pas être oubliée, tant les services rendus à la société sont énormes. La mise en place du pass'sport est arrivée à point nommé ; malheureusement, le manque d'expérimentation et d'analyse d'impact pour la mise en place de cet outil a entraîné un surdimensionnement de l'enveloppe qui devrait, cette année encore, laisser des millions d'euros inutilisés. C'est bien dommage, car ces fonds seraient utiles au soutien de la pratique sportive chez les jeunes et les plus défavorisés.
Alors que de nombreux dispositifs d'aide ont pris fin en juillet dernier, la relance pour les associations doit perdurer sans forcément se focaliser sur les emplois ou la numérisation et en aidant les plus petits acteurs, parce que ce sont eux qui sont les plus démunis face à la crise. Dans la droite ligne de ce que le groupe UDI et indépendants a présenté lors de l'examen de la première partie du PLF, je vous propose de prélever une partie des réserves de capitalisation des assurances dans le but de financer un plan d'aide délocalisé au bénéfice des plus petites associations. Je rappelle qu'un tel prélèvement a déjà été mis temporairement en place en 2011 ; sa réactivation pour une année permettrait d'accorder un véritable coup de pouce au milieu associatif.
Par ailleurs, vous connaissez l'attachement de notre groupe au sport. Je l'ai prouvé ces dernières années à titre personnel, avec ma proposition de prélèvement de 5 % sur les transferts entre clubs sportifs professionnels pour permettre une redistribution vers les clubs amateurs. Là encore, le but était le même : en soutenant les clubs sportifs amateurs, nous souhaitions aider les plus petites structures.