Mes collègues Agnès Thill et Béatrice Descamps s'associent à ma question. Le 14 octobre, le Président de la République a annoncé la création de 5 000 terrains de sport dans les trois prochaines années, dont 1 000 terrains multisports, 1 000 dojos et plus de 200 terrains mobiles.
Vous défendrez dans quelques instants un amendement qui tend à financer plus de 100 millions d'euros en crédits de paiement pour l'année prochaine, ainsi que 200 millions en autorisations d'engagement, afin d'assurer l'accomplissement de cette promesse. Je m'interroge sur la gestion de cette enveloppe, qui sera confiée à l'Agence nationale du sport. Quel échelon de collectivité sera le premier interlocuteur de l'ANS ?
Le Président de la République souhaite construire des équipements au pied des immeubles. Nous reconnaissons que les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) manquent d'équipements sportifs. Toutefois, nous ne devons pas oublier les territoires ruraux : les petites villes et les petites communautés de communes qui n'ont aucun équipement doivent aussi être entendues.
Nous nous interrogeons sur la nature déjà définie des terrains. Nous ne doutons pas qu'il manque des terrains de basket trois contre trois, mais les équipements les plus élémentaires ou les plus modulables font défaut dans certains territoires. Vos choix sont-ils déjà arrêtés ? Ne faudrait-il pas concentrer la politique de création de nouveaux terrains dans les territoires ruraux ?