Je reviens un instant, madame la ministre déléguée, sur les arguments que vous avez opposés à l'amendement n° 910 de Jean-Paul Dufrègne, rapporteur spécial, amendement que je soutiens.
Vous avez invoqué un déséquilibre. Si l'on regarde les maquettes budgétaires, on trouvera des cas où se côtoient un programme de 2 milliards d'euros et un autre de 40 millions. L'amendement permet avant tout d'assurer une lisibilité et de favoriser la démocratie parlementaire en permettant d'amender plus facilement.
Concernant la revalorisation des points PMI, les associations d'anciens combattants sont unanimes pour dire qu'elle n'est pas allée jusqu'au bout et qu'elle a été amputée. Elle devait être bien supérieure à ce qui a été décidé après des tergiversations extrêmement longues relatives à la mise en place et aux travaux de la commission tripartite.
Il est étonnant d'entendre, au sujet du Bleuet de France, que « l'État n'a pas vocation à financer des pertes de ressources », alors que tous les mardis, dans l'hémicycle, les ministres nous expliquent pendant les questions au Gouvernement que l'État a été à la hauteur durant la crise pour compenser des pertes. Je ne pense pas que votre argument soit acceptable.