Il y a certes une question de nombre d'agents dans les préfectures et sous-préfectures, car c'est l'échelon de proximité, mais avant la question du nombre se pose celle de la qualification. Le travail des préfectures et sous-préfectures a beaucoup changé, l'outil informatique a modifié bien des choses et, parfois, le personnel n'est pas qualifié pour ces nouvelles missions. Celles-ci peuvent exiger une montée en compétences et un recrutement accru, en en sous-préfecture, d'agents de catégorie A spécialisés dans l'accompagnement territorial ou l'ingénierie précise plutôt que dans des tâches d'exécution qui ont disparu parce qu'elles ont été industrialisées et numérisées. Sur cet enjeu, l'État n'est pas réactif.
Cet amendement me semble pertinent car, si le chiffre n'est pas énorme, il concerne un sujet, la qualification des agents, sur lequel nous devons travailler. Il faut absolument placer à côté des sous-préfets des agents de catégorie A chargés de problématiques complexes. Cela devient urgent dans nos territoires.