Je reviendrai brièvement sur la question des caméras de surveillance. Monsieur Cordier, le prix de l'installation de caméras de surveillance varie beaucoup selon la nature des travaux et selon que la collectivité participe ou non au financement. Je ne puis donc faire de division sur la base d'un chiffre fixe pour vous donner le nombre précis de caméras qui seront financées avec le présent budget. J'espère néanmoins avoir répondu à votre question ; si tel n'est pas le cas, je me tiens à votre disposition.
Madame Ménard, nous pensons que la prévention de la radicalisation manquait surtout de moyens juridiques ; or ceux-ci ont été renforcés grâce à l'adoption de la loi du 24 août 2021 confortant le respect des principes de la République.
La mobilisation des services de l'État autour du préfet et du procureur est totale. Elle se concrétise par des dissolutions d'association, par des fermetures de commerces séparatistes, par des refus de subvention et par tous les outils que nous avons évoqués, notamment la mobilisation autour des cellules départementales de lutte contre l'islamisme et le repli communautaire (CLIR). Des moyens budgétaires sont prévus pour accompagner cette mobilisation : le programme 354 contribue à cette politique transversale à hauteur de 28,8 millions d'euros en 2022, avec un plan de renfort de 10 ETP mis en œuvre en 2021 sur le programme 354 pour renforcer dans les préfectures les équipes des départements qui sont les plus touchés par ce phénomène de radicalisation.
Le Gouvernement émet donc un avis défavorable.