La réserve opérationnelle est un élément majeur du dispositif de sécurité : déjà élevé en 2021, son financement sera maintenu l'an prochain. Notons que cet effort important a été calibré sur la base d'une année de mobilisation totale marquée, entre autres, par les contrôles opérés dans le cadre de la lutte contre le covid-19. Les conditions d'une montée en puissance supplémentaire seront envisagées en temps utile, lors de la prochaine LOPPSI.
J'insiste, la réserve opérationnelle offre un appui indispensable à l'application de la stratégie globale de sécurité, et l'accroissement de ses moyens, voulu par le Président de la République, reflète l'importance que nous lui accordons. Lors du Beauvau de la sécurité, le chef de l'État a fixé l'objectif élevé de porter à 50 000 le nombre de réservistes, dans l'optique d'augmenter la présence sur la voie publique et de répondre aux besoins et aux défis futurs. Dans un premier temps, en 2022, les efforts porteront sur la campagne de recrutement et sur la formation des nouveaux réservistes afin d'augmenter l'empreinte au sol et de renforcer les unités dès 2023.
Je le répète, le budget alloué à la réserve opérationnelle fera partie des thématiques phares de la prochaine LOPPSI. Les crédits inscrits dans la loi de finances pour 2021, d'un montant de 70,7 millions d'euros, ont permis de maintenir son format actuel, avec le déploiement d'environ 1 800 réservistes par jour dès le premier semestre 2021. Ce niveau de dotation est reconduit dans le cadre du PLF pour 2022, tout comme les crédits qui y sont associés.
Voilà pourquoi il ne nous paraît pas nécessaire à ce stade, monsieur le rapporteur pour avis, de donner une suite favorable à ces amendements, que je vous demande de bien vouloir retirer.