Pour parer à toute ambiguïté, je n'ai jamais dit que tout se passait bien ; c'est parce qu'il y a des problèmes que nous déployons toutes ces mesures. Si les dépôts de plaintes se passaient bien depuis toujours, il n'y aurait pas besoin de renforcer la formation, de créer une plateforme et un numéro de téléphone ou de proposer la plainte chez autrui. Je ne pense pas pouvoir être prise en défaut sur ce point.
Le problème des téléphones grave danger et des bracelets antirapprochement, sujet que je connais bien, tient moins à leur financement qu'à leur attribution : il y a, en France, plus de téléphones grave danger et de bracelets antirapprochement financés qu'attribués. Le problème n'est donc pas de financer l'augmentation du stock, mais de savoir comment l'utiliser : 1000 bracelets antirapprochement sont financés, or moins de 100 ont été attribués. Il faut donc que, sur le terrain, le personnel de la justice s'empare de ces nouveaux dispositifs, que les avocats les connaissent et les réclament et que les victimes sachent qu'ils existent. C'est pour cela que nous communiquons sur le sujet. Il n'y a pas de problème de budget.