Pas du tout la même chose ! L'avocat peut être présent, mais il peut aussi ne pas l'être. Lors de la plupart des perquisitions, l'avocat ne sera dont pas présent, car les personnes perquisitionnées soit n'auront pas le temps de le contacter, soit n'en ont pas.
Par ailleurs, j'en ai ras-le-bol d'entendre que la sécurité est la première des libertés. Si les libertés sont nombreuses – par exemple, la liberté d'aller et venir ou la liberté d'expression –, la sécurité n'en est pas une. La « liberté de sécurité » n'existe pas ! La sécurité peut éventuellement être un droit. Et encore, notre bloc de constitutionnalité ne reconnaît qu'un droit à la sûreté, c'est-à-dire le droit de ne pas être mis en cause arbitrairement par la puissance publique. Mais cela doit vous dépasser, madame Ménard.