En effet, puisqu'ils sont banalisés, ils n'ont aucune vertu pédagogique, et peuvent s'apparenter à un piège pour les automobilistes – d'aucuns utilisent l'expression « pompe à fric » et je ne la renie pas.
Par ailleurs, le principe consistant à augmenter le nombre de véhicules en circulation dans des zones accidentogènes – puisque des contrôles de vitesse y sont réalisés – est très discutable, tant d'un point de vue sécuritaire que d'un point de vue environnemental.
Troisièmement, j'ai remarqué cet après-midi une annonce, dans mon département, visant à recruter des chauffeurs privés pour conduire ces voitures, avec la promesse d'un CDI et de 1 800 euros par mois. Or, c'est – directement ou indirectement – de l'argent public qui servira à les rémunérer, au moment où l'on a tant besoin de moyens pour les infirmières, les policiers, les enseignants, les universités, les services publics :