Il vise à rétablir la progression prévue de la péréquation horizontale en Île-de-France, de 20 millions d'euros en 2022. Cette somme serait payée, de fait, à 50 % par la ville de Paris et à 50 % par les villes riches des Hauts-de-Seine et alimenterait les communes les plus pauvres d'Île-de-France, notamment en Seine-Saint-Denis ou dans l'Essonne.
Monsieur le secrétaire d'État, j'ai échangé des SMS avec le maire de Clichy-sous-Bois, M. Olivier Klein. Sa ville a perdu 400 habitants l'an dernier ; la DGF a diminué de 400 000 euros. Or l'augmentation de la DSU couvre à peine cette diminution, alors qu'elle aurait dû augmenter les recettes de la commune. Et après, on demande à ces communes de lancer des programmes de rénovation urbaine !
Voilà la réalité ! Il faut écouter les chiffres que les maires nous donnent – le maire de Grigny doit me présenter les siens. Sincèrement, je n'ai pas l'impression que le maire de Clichy-sous-Bois, qui préside l'ANRU, soit un grand révolutionnaire !
Tout à l'heure, nous avons voté pour un amendement visant à compenser les pertes causées par un parasite s'attaquant aux arbres dans les communes rurales forestières – très bien ; il le fallait !