Je rejoins la position de mon collègue Laurent Saint-Martin et j'y associe mes collègues Jean-Jacques Bridey et Laurianne Rossi, également élus de la MGP. La proposition qui nous est faite ne correspond pas à l'accord qui avait été conclu l'an dernier : trouver une solution pour deux ans et ne pas y revenir cette année. Il semblerait en effet que l'on y revienne, encore une fois, pour déshabiller les territoires, alors qu'ils ont besoin d'investir et de disposer d'une visibilité à court et à moyen terme. Je voterai donc contre le sous-amendement et l'amendement.
Par ailleurs, il faut régler d'urgence le problème de la MGP, qui ne fonctionne pas. Il est aberrant de laisser cette question de côté, alors qu'elle concerne 20 % de la population nationale et 30 % de notre PIB. L'Île-de-France éprouve des difficultés en matière de lutte contre la pollution, de rééquilibrage entre les territoires, de logement, de financement et de réalisation de ses infrastructures : notre métropole est en plein ralentissement et connaît une dégradation rapide des conditions de vie de ses habitants. Il est donc urgent d'agir. Nous maintenons la proposition faite l'an dernier, visant à transformer le plus rapidement possible les EPT, dans nos territoires, en EPCI à fiscalité propre, et à créer un pôle métropolitain, pour une gouvernance plus transparente – et, à terme, une région métropole.