Les élus de Corse, dont mon collègue Michel Castellani, et le groupe Libertés et territoires ont en effet défendu ce matin un certain nombre d'amendements relatifs à cette décision de justice qui, comme ils vous l'ont rappelé, monsieur le secrétaire d'État, porte gravement atteinte à la capacité de la collectivité de Corse d'investir, de mener à bien ses missions et d'agir dans un certain nombre de dossiers particulièrement importants. Le paiement de telles sommes obérerait en effet, vous venez de le rappeler, ses capacités d'investissement.
Notre groupe soutient évidemment toutes les démarches susceptibles de permettre à la collectivité de Corse de surmonter cette difficulté, de continuer à travailler dans l'intérêt de la Corse et des Corses et de mener à bien leurs politiques publiques. Nous prenons acte de la volonté du Gouvernement de trouver des solutions avec les élus de l'île, mais je pense qu'il est vraiment urgent d'avancer sur cette question, compte tenu des montants en jeu et de l'inquiétude que cela suscite sur le territoire insulaire.