J'ai souligné dans mon intervention liminaire qu'un effort nécessaire avait été consenti par le Gouvernement pour remettre à niveau l'entretien du patrimoine immobilier et, tout en reconnaissant que certaines familles rencontraient encore des difficultés, j'ai noté que le montant prévu par le texte pour les aides à la scolarité, auxquelles s'ajoute la soulte dans les comptes de l'AEFE – notamment à la suite du versement à cette dernière des crédits d'urgence votés en 2020 –, devrait permettre de placer l'aide à la scolarité à un niveau satisfaisant sans procéder à l'ouverture de crédits exceptionnels.
L'augmentation de crédits que vous proposez est très élevée. Si l'amendement était adopté, l'intégralité des crédits d'entretien de l'immobilier en France serait supprimée ! Vous n'en avez rien dit, mais il faut en être conscient, car c'est bien la ligne budgétaire consacrée à la politique immobilière que vos amendements visent. Il faudrait, par exemple, prélever 25 millions d'euros sur les crédits consacrés au numérique ou aux dépenses de personnels, ce qui n'est pas du tout envisageable.
En conséquence, bien que la commission n'ait pas examiné les amendements, à titre personnel, j'y suis défavorable.