À défaut d'un retrait, le Gouvernement sera défavorable aux deux amendements. Je veux toutefois rassurer leurs auteurs : nous disposons des moyens adéquats pour faire face à la situation des familles françaises à l'étranger et des enfants français qui y sont scolarisés. En 2020, alors que l'enseignement français à l'étranger était percuté de plein fouet par la pandémie mondiale, on lui a consacré 89 millions d'euros. Aujourd'hui, grâce aux crédits budgétaires et aux reliquats des crédits exceptionnels votés l'année dernière, nous nous situons au moins au même niveau que ce qui était prévu en 2021, année particulière puisque la pandémie continuait de produire ses effets.
Je vous rassure encore : même si nous devions aller au-delà des montants prévus, grâce au reliquat de la soulte de l'AEFE, nous aurions les moyens de faire face. J'ajoute que Jean-Yves Le Drian et moi avons décidé de faire en sorte que les élèves en situation de handicap soient beaucoup mieux accompagnés : désormais, tous les élèves en question seront concernés et non les seuls boursiers – cela se traduit par une hausse de crédits de 1 million d'euros.