Dans la discussion budgétaire, les parlementaires qui souhaitent augmenter les crédits d'un programme sont dans l'obligation de réduire ceux d'un autre. C'est une sorte de gage, il n'y a pas d'autres solutions. Vous ne pouvez donc pas caricaturer les amendements en affirmant, comme vous l'avez fait, monsieur le rapporteur spécial, que nous aurions eu l'intention de supprimer les crédits consacrés à la politique immobilière.
J'ai défendu les amendements de M. Alain David au nom du groupe Socialistes et apparentés, en conséquence je ne les retire pas.
J'ajoute que tout ne se passe pas parfaitement dans les écoles françaises à l'étranger. Je me trouvais, hier encore, auprès des militaires français de la base de l'OTAN de Naples : ils ont les plus grandes difficultés pour scolariser leurs enfants, alors même qu'ils représentent la France. C'est un problème : de nombreuses armées financent la scolarité des jeunes enfants de leurs militaires basés à l'étranger, ce n'est pas le cas de l'armée française. Nous avons encore du chemin à faire sur un grand nombre de dossiers.