Je souhaite apporter mon soutien à l'amendement déposé Mme Bonnivard. Avec l'affaire du covid-19, le tourisme étranger s'est complètement arrêté. Il faut qu'il reprenne. Certes, c'est en partie le cas de manière spontanée, mais il est aussi nécessaire d'encourager le retour des touristes étrangers.
Cela vaut pour le tourisme dans les zones de montagne – je sais l'attachement que leur porte Mme la rapporteure spéciale –, mais pas uniquement. Je parle sous le contrôle de M. le secrétaire d'État : Brittany Ferries est le premier armateur français. En temps normal, 85 % de ses passagers sont des Britanniques, et il faut qu'ils reviennent. M. le secrétaire d'État, je sais que nous sommes pleins d'injonctions contradictoires, puisque nous vous demandons par ailleurs d'être exigeant à l'égard des Britanniques, ne serait-ce que pour préserver les intérêts des pêcheurs français menacés par le Brexit – comme ils le sont par le développement de l'éolien marin, mais c'est un autre sujet.
En tout état de cause, nous souhaitons que les touristes britanniques reviennent : cela compte pour beaucoup de nos territoires. Quand ils reviennent via Brittany Ferries, ce n'est pas simplement pour se rendre en Bretagne, c'est tout l'ouest de la France, du nord au sud, qui est irrigué par ces flux de touristes – mon collègue du Havre, Jean-Paul Lecoq, pourrait le dire tout aussi bien que moi.
Monsieur le secrétaire d'État, j'ai cru comprendre que des mesures complémentaires allaient être prises dans le cadre d'une loi de finances rectificative. Peut-être pourriez-vous nous préciser cela ?