Nous entendons que le fonds est en augmentation, mais ce que suggère M. David, c'est d'ajouter des moyens à votre ministère pour les relations franco-allemandes, par le biais d'actions citoyennes et pas seulement institutionnelles – car il nous arrive aussi de recourir à l'OFAJ quand nous menons des actions institutionnelles avec nos mairies, dans le cadre de nos jumelages. L'office se réunit au Havre dans quelques semaines, je crois.
Si Alain David insiste là-dessus, c'est sans doute parce que, compte tenu de ce que sont actuellement les relations économiques entre la France et l'Allemagne – je pense en particulier à la délocalisation du moteur Vinci, qui doit quitter Vernon pour l'Allemagne – cette dernière apparaît quasiment comme un adversaire de la France.
Il faut donc que les citoyens français et allemands se rencontrent encore plus, ce qui implique davantage de moyens, d'autant que, comme cela a été rappelé lors, de la dernière réunion de la commission des affaires étrangère les tensions entre nos deux pays dépassent les frontières de l'Union européenne : ainsi en Afrique, où l'Allemagne tend à gagner du terrain, alors que l'influence de la France recule.
Il est donc urgent de dégager des moyens pour améliorer la connaissance mutuelle entre citoyens français et allemands. Peut-être que ce que la diplomatie ne parvient pas à faire, les citoyens le pourront.