Je comprends cette préoccupation, ainsi que l'inquiétude née de la mise en extinction des corps de conseiller des affaires étrangères et de ministre plénipotentiaire. Je comprends la préoccupation des personnels qui ont fait le choix d'un ministère, mais aussi d'une vie ; ils disposent de compétences rares et d'expériences singulières. Je comprends aussi leur inquiétude pour l'avenir de leur métier et sa place dans le service de l'État. C'est la raison pour laquelle je suis extrêmement mobilisé pour que la filière d'Orient, qui constitue le recrutement le plus paritaire et le plus ouvert à la diversité, perdure.