Les crédits de l'aide publique au développement pour 2022 traduisent les engagements que nous avons pris ensemble, dans le cadre de la loi de programmation relative au développement solidaire et à la lutte contre les inégalités mondiales. J'en profite pour saluer à nouveau le vote à l'unanimité de votre assemblée ; au-delà de cet enthousiasme commun, il faut peser ce que cela signifie à l'extérieur, en particulier à l'égard des pays concernés. Le fait que le Parlement, aussi bien au Sénat qu'à l'Assemblée nationale, ait voté à l'unanimité ces orientations en fait une loi forte, comme le disait M. Bruno Joncour, et reconnue comme telle par nos pays partenaires. Je souhaite également remercier Mme Valérie Thomas et M. Marc Le Fur pour la qualité de leur travail et de leurs interrogations, et leur dire que nous partageons parfois leurs préoccupations.
Cependant, je voudrais vous faire part de ma surprise : certains d'entre vous, qui se sont abstenus ou qui ont voté pour la loi, le 4 août dernier, s'apprêtent, à la Toussaint – est-ce l'automne ou d'autres préoccupations, dont je n'imagine pas qu'elles puissent être liées à des échéances électorales