Nous avons bien compris qu'il s'agissait d'un amendement d'appel, aussi appelons-nous à son retrait. Reste que nous partageons les préoccupations exprimées par le rapporteur spécial. Sur tous les bancs, j'imagine, vous saluez le rôle joué par les entrepreneurs français. Nous avons bien en tête le point que vous venez de développer, et c'est d'ailleurs pourquoi, au niveau européen, nous veillons à ce que les discussions se poursuivent sur les critères de RSE. Il ne faut en effet pas être naïf… Nous profiterons donc de la présidence française de l'Union européenne pour continuer à battre le fer, sachant qu'il ne nous sera pas possible de revenir sur la règle fixée par l'OCDE selon laquelle l'aide doit être déliée. Nous nous montrerons pertinents et vigilants.
La vigilance est d'ailleurs la caractéristique de l'action de l'AFD et de notre diplomatie économique. Nous veillons à diffuser largement, auprès des secteurs économiques français, les opportunités offertes par les appels à projet. Il est essentiel que les entreprises françaises puissent présenter leur candidature aux appels à projet et qu'elles puissent réaliser les travaux pour lesquels elles ont été retenues.