S'agissant de la question de l'égalité entre les femmes et les hommes au regard de la contraception, la priorité publique est de promouvoir l'éducation et la promotion de la santé sexuelle et reproductive dans tous les lieux de vie, ainsi que l'éducation et l'information relative à la sexualité, notamment pour les jeunes, mais aussi la formation et la sensibilisation en la matière des professionnels de santé. Toutes ces actions sont prévues dans le cadre de la stratégie nationale de santé sexuelle, qui prévoit de renforcer l'éducation à la sexualité à l'école pour toutes et tous, et de former et d'outiller les professionnels. Cette stratégie prévoit ainsi, dans sa deuxième feuille de route, des mesures pour mener une étude sur les freins à la contraception définitive en population générale et chez les professionnels de santé, et surtout de saisir la Haute Autorité de santé sur la contraception masculine. Plusieurs projets de recherche sont en cours concernant cette dernière, dont un projet sur les antagonistes des récepteurs de l'acide rétinoïque. C'est pourquoi j'émets à titre personnel un avis défavorable – bien que je partage bien évidemment la philosophie de cet amendement.