En cette veille de nouvelle année, j'ose former un voeu : celui que les pratiques évolueront en 2018 et que l'ouverture tant promise par la majorité ne se réduira pas à des mots mais sera réellement et véritablement appliquée dans ses rangs, au bénéfice de l'intérêt général. Nous regrettons également que la question du financement de l'exercice de la compétence GEMAPI n'ait pas fait l'objet de davantage de réponses dans le texte. Il faudra y revenir.
En conclusion, nous espérons que celui-ci pose les bases d'une conception plus ambitieuse de la décentralisation. Ayons l'audace de faire confiance aux élus locaux ! Donnons-leur les moyens d'exercer et d'assumer les compétences dont ils ont la responsabilité ! Engageons-nous franchement dans une nouvelle étape de la décentralisation, procédant intimement des notions de confiance et d'intelligence collective !
Reconnaissons enfin que la France est riche de territoires dont les particularités font sa beauté, son identité et sa vitalité ! Misons sur ces territoires comme autant d'opportunités de développement et de création de valeur pour notre pays ! Cessons de penser que des dispositions identiques peuvent s'appliquer uniformément et partout ! Au contraire, ouvrons la voie à l'adaptation et à l'expérimentation dans un esprit de responsabilité et d'application équitable des lois sur le territoire !
Il nous incombe de définir une nouvelle relation entre l'État et les collectivités territoriales. Le projet est ambitieux mais indispensable au dynamisme économique et social de notre pays comme à la préservation de l'égalité et de la liberté dont jouissent nos concitoyens face aux opportunités que notre pays peut leur offrir, quel que soit le lieu où ils vivent ou souhaitent vivre : à Paris, en Savoie, en Corrèze…