Je vous le dis clairement, monsieur le ministre, comme vous l'ont également dit mes collègues : rien ne justifie aujourd'hui le prolongement de l'état d'urgence sanitaire jusqu'au 31 juillet 2022. Vous savez bien que le Parlement a fait preuve de bon sens tout au long de la gestion de la crise. Or nous vous disons clairement et avec force que le régime d'exception que constitue l'état d'urgence sanitaire ne doit pas devenir la norme.
Une donnée résume la situation : 51 millions de Français ont reçu au moins une dose de vaccin contre la covid-19, soit 89 % de la population française éligible à la vaccination. Face à ce constat, monsieur le ministre, le prolongement des mesures attentatoires aux libertés individuelles – car c'est ce dont il s'agit – et collectives ne saurait se justifier. Aussi nous demandons-vous, de façon collective de bien vouloir supprimer l'article 1er .