Mais les Français ont de la mémoire. L'heure du bilan va arriver et chacun pourra se rendre compte des positions, plus ou moins courageuses, des uns et des autres. J'émets un avis défavorable aux amendements, en rappelant une nouvelle fois, car il vaut mieux le rappeler – mais rassurez-vous, je ne le ferai pas trente-sept fois, car je souhaite que nos débats puissent avancer– : il n'y a pas d'état d'urgence sanitaire en vigueur dans notre pays depuis le 1er juin, et nous n'avons pas l'intention d'en instaurer un, mais nous souhaitons pouvoir conserver la possibilité de le faire si la situation sanitaire devait l'exiger de façon urgente.