Il vise à limiter la prorogation de l'état d'urgence sanitaire au 28 février 2022 plutôt qu'au 31 juillet, l'idée étant non pas de s'en satisfaire mais de considérer que la date de la fin de la session constitue un point d'étape indispensable.
Cela a déjà été dit, aucune disposition constitutionnelle ne fait obstacle à ce que le Parlement se réunisse avant la fin de la législature, entre les mois de mars et juin. Il est inenvisageable d'accorder au Gouvernement un cadre juridique qui lui permette de limiter, par exemple, l'organisation d'événements publics, l'accès à certains lieux ou encore les déplacements, d'autant plus que nous entrerons en période électorale. Qu'est-ce qui nous garantit qu'il ne sera pas fait usage de ces mesures ?
Vous ne nous demandez pas une simple boîte à outils mignonnette, mais plutôt la boîte à outils de bricoleurs du dimanche qui veulent jouer avec la démocratie !