En décembre 2014, vous étiez déjà président de la branche Transport d'Alstom. J'ai sous les yeux le document projeté lors de l'Assemblée générale extraordinaire des actionnaires du 19 décembre 2014, et destiné à convaincre ces derniers de l'intérêt de la vente. La moitié des pages – quinze ou vingt – racontent la « merveilleuse histoire » d'Alstom « Transport » après la vente. On y explique que cette branche fait à elle seule plus de la moitié de la profitabilité du groupe et qu'il faut donc se débarrasser de la branche « Power », que l'Alliance avec GE sera donc profitable, y compris dans le domaine ferroviaire. Avec le recul du temps, reconnaissez-vous que cela procédait d'une vision quelque peu euphorique ? Ou en tout cas qu'il y manquait des perspectives que vous avez découvertes depuis ?