Pourquoi ne pas avoir informé à ce moment-là les actionnaires qu'il serait nécessaire, en tout état de cause, de trouver un partenariat ? Il y a de quoi être surpris : en 2014, on leur dit des choses très positives sur Alstom, qui va pouvoir devenir le champion français et européen ; mais trois ans après, on leur explique qu'il faut « vendre » aux Allemands – dans la mesure où l'accord que vous avez signé permet à Siemens de racheter Alstom. Il y a un chaînon manquant…
Pouvez-vous nous préciser quand vous avez pris langue avec Siemens, quand vous avez entamé des pourparlers pour mettre en place ce nouveau partenariat ? Est-ce une initiative personnelle, que vous avez prise en tant que patron d'Alstom ?