Intervention de Henri Poupart-Lafarge

Réunion du jeudi 14 décembre 2017 à 11h20
Commission d'enquête chargée d'examiner les décisions de l'État en matière de politique industrielle, au regard des fusions d'entreprises intervenues récemment, notamment dans les cas d'alstom, d'alcatel et de stx, ainsi que les moyens susceptibles de protéger nos fleurons industriels nationaux dans un contexte commercial mondialisé

Henri Poupart-Lafarge, président-directeur général d'Alstom :

En tout cas, je le vis quotidiennement en tant que dirigeant d'entreprise. Nous sommes soucieux de la compétitivité. Il ne sert à rien de mettre des barrières artificielles si la compétitivité du territoire n'est pas au rendez-vous.

Il y a un représentant d'Alstom au conseil d'administration, mais je n'ai pas pour habitude de jeter en pâture des noms. Ils ont été présents à tous les conseils d'administration des joint-ventures et l'État a été présent, comme l'a rappelé GE, au conseil d'administration de la joint-venture nucléaire, avec une sorte de golden share, un droit de vote particulier.

Vous avez vous-même donné la réponse à la question salariale que vous avez posée : la loi n'était pas particulièrement bien faite. Donner des pouvoirs conduisait à faire voter l'assemblée générale d'un groupe sur des actions passées impossibles à corriger, quand bien même on l'aurait voulu. Une fois la prime payée, au-delà des aspects d'opportunité, il n'y avait aucun moyen juridique d'inverser la décision. Si la loi a été modifiée, c'est bien parce qu'elle n'était pas efficiente.

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