Il ajoutait : « C'est notre quotidien et il est bien dommage que nous n'ayons pas été associés autant que nous l'aurions souhaité. »
Je sais, madame la ministre, que vous allez m'apporter des éléments de réponse, mais voici les réflexions que je vous livre. Tout d'abord, le Premier ministre a insisté sur le fait que le contrat d'engagement jeune se substituera aux dispositifs existants. En dehors de la garantie jeunes, de quels autres dispositifs est-il question ? Quid, ensuite, des organismes publics ou privés concernés par le contrat d'engagement jeune ? Vous avez bien sûr répondu en partie en mentionnant les associations, mais des organismes privés dont c'est le métier pourront-ils être chargés d'aller rechercher ces jeunes invisibles, auxquels nous sommes très attentifs, pour mener des actions d'accompagnement vers l'emploi ? Par ailleurs, je suppose que la durée de l'accompagnement sera précisée par voie réglementaire. Pouvez-vous déjà nous en dire plus ? Enfin, pourquoi le montant de ce qui sera versé au jeune dans le cadre du nouveau dispositif n'est-il pas identique à celui versé au titre de la garantie jeunes ? Je sais bien qu'il y a déjà une différence de montant selon que l'intéressé est en garantie jeunes ou en contrat d'accompagnement, mais ne pourrait-on uniformiser tout cela ? Beaucoup d'autres questions pourraient vous être posées. Ainsi, que mettez-vous derrière les mots « emplois durables », sachant que c'est une véritable préoccupation que d'accompagner les jeunes en emploi précaire et qui n'arrivent pas à s'en sortir ?