Philippe Gosselin :
En outre, il met en cause nos institutions. Certes, la Ve République donne une primauté de l'exécutif, nous le savons, car c'est une république rationalisée. Mais force est de constater que le Gouvernement n'a pas hésité à exploiter les moindres opportunités données par l'arsenal constitutionnel pour agir. Or en face de celles-ci, le contrôle du Parlement devrait intervenir, parce qu'il est, lui aussi, constitutionnel.