C'est en cela que l'enjeu de gouvernance prend tout son sens, et il est vrai que ces questions sont essentielles. Le projet que nous engageons cet après-midi, en votant 34 milliards d'autorisations d'engagement et 3,5 milliards de crédits de paiement, peut réussir ou échouer en fonction des choix de gouvernance futurs. Nous ne devons pas répéter les erreurs commises avec les PIA. M. Brun l'a bien dit – se faisant ainsi le porte-parole de Mme Dalloz, qui a longtemps travaillé avec brio sur le sujet : nous devions saisir l'occasion offerte par le plan France 2030 pour repenser la gouvernance. Il est essentiel de créer une vraie culture de la prise de risques technologiques dans ce pays – même s'il faut aussi savoir s'arrêter à temps et rediriger les crédits quand c'est nécessaire. À cet égard, le secrétariat général pour l'investissement (SGPI) peut s'avérer un outil efficace pourvu que sa gouvernance soit repensée, que des experts s'y réunissent et, comme l'a dit le Président de la République le 12 octobre, qu'il fonctionne avec un « esprit commando ».
Nous devons voter le plan France 2030 ; c'est essentiel, après un plan de relance qui a permis de remettre notre PIB à niveau et d'amener le chômage au taux le plus bas que nous ayons connu. Nous devons investir pour la suite. J'espère que nous voterons ce plan à l'unanimité ,