Demande de retrait ou avis défavorable. Le rapporteur spécial suppléant a bien rappelé les termes du débat. Ces amendements, au fond, visent à mettre l'accent sur des questions qui, je le crois, nous tiennent tous à cœur : celles de l'hydrogène décarboné et de l'accès des start-up et des petites entreprises aux financements publics qui leur permettront d'aller au bout de leurs processus d'innovation. Les crédits déjà consacrés à ces thèmes dans le cadre du plan France 2030 et du PIA permettent cependant d'atteindre ces objectifs.
S'agissant de l'hydrogène décarboné, qui fait l'objet de l'amendement n° 346 , le plan France 2030 prévoit ainsi de consacrer 2,3 milliards d'euros pour, entre autres choses, compléter la stratégie hydrogène. Comme le Gouvernement l'a annoncé, un programme prioritaire de recherche piloté par le Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) et le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et doté de 80 millions d'euros a été lancé afin de conforter l'excellence scientifique de la France.
L'innovation, quant à elle, est soutenue à la fois à travers les concours d'innovation, comme cela a été rappelé – les crédits correspondants devraient atteindre, aux termes du projet de loi de finances pour 2022, 500 millions d'euros en cinq ans, un montant qui me paraît à la hauteur de l'enjeu –, mais aussi à travers les « aides guichet » à l'innovation versées par BPIFrance, qui complètent les dispositifs existants à hauteur de 1,25 milliard d'euros pour la période 2021-2025. Soyez donc rassurée : l'enjeu actuel ne consiste pas tant à trouver des financements qu'à s'assurer que les PME soumettent leurs projets au bon interlocuteur.