Madame la ministre, même si vous disposez là d'un levier direct, vous savez bien qu'on ne va pas s'en sortir seulement en demandant aux acheteurs publics que le ministère de l'éducation nationale ne se fournisse plus en Roumanie ou le ministère de la justice en Asie. Parvenir à construire des filières – y compris dans le textile et dans le bois, je vais y revenir – en invitant les gens à acheter ce qui est produit ici, ne peut pas seulement passer par de la morale : cela doit passer aussi par le prix, qui devrait être du même ordre de grandeur que celui proposé en Chine ou en Roumanie.