Avis défavorable. Je veux d'abord rappeler que l'Agence des participations de l'État et l'État sont actionnaires du Laboratoire français du fractionnement et des biotechnologies (LFB), qui est un des acteurs majeurs en matière de produits sanguins et de produits à base de plasma.
Ensuite, le soutien public au capital des entreprises de santé se matérialise notamment au travers de la Caisse des dépôts et de BPIFrance, sachant que BPIFrance est détenue à 50 % par l'APE. Ce sont autant d'acteurs publics qui participent à la mise en œuvre de notre politique économique. À titre d'exemple, les fonds santé levés par la Caisse des dépôts et les assureurs en décembre 2020, sous notre impulsion, pour soutenir en capital et en dette la relocalisation de laboratoires de recherche ou d'unités de production de médicaments, le développement de services médicaux innovants ou encore la recherche, l'innovation et le développement de médicaments ont permis de soutenir la société Fareva, l'un de nos façonniers pharmaceutiques de pointe.
En ce qui concerne BPIFrance, c'est l'un des principaux acteurs du financement du secteur de la santé. J'ai moi-même été à l'initiative du fond InnoBio, créé en 2009, et qui, depuis, a eu un petit frère, le fonds InnoBio 2. Ce sont ainsi 1,3 milliard d'euros qui ont été investis en 2019 dans les entreprises de santé. L'État investit donc clairement dans le secteur de la santé.
Pour conclure, s'agissant des vaccins, la France a en effet – et croyez bien que je le regrette – mis un peu du temps pour en découvrir, mais vous savez comme moi que des laboratoires sont en train de finaliser leurs essais et que cela sera bien utile pour vacciner l'ensemble de la planète.