Madame la ministre déléguée, vous nous dites que les conditions de la privatisation ne sont pas réunies. En d'autres termes, cela signifie que, comme aujourd'hui ADP est dans le rouge et fait des pertes, il doit rester dans le giron de l'État et que ce sont les Français qui doivent payer avec leurs impôts ; en revanche, lorsque nous serons sortis de la crise et que le groupe fera à nouveau des bénéfices, alors il pourra rejoindre le secteur privé, pour que Vinci empoche les gains ! Sinon, quelles sont ces conditions dont vous parlez ?
Je rappelle, comme l'ont fait Valérie Rabault et Sébastien Jumel, qu'à droite comme à gauche l'opposition était unanime sur le refus de céder ce bijou de famille qu'est ADP, comme on avait cédé les autoroutes. C'est la même problématique, la même politique qui se perpétue, alors même qu'il est clair qu'elle bénéficie à Vinci mais pas aux Français.