Dans la même logique, nous pensons que l'État devrait reprendre le contrôle sur la Française des jeux pour renforcer l'intervention de la puissance publique dans le domaine des jeux d'argent. Plusieurs rapports indiquent une addiction croissante des jeunes aux paris ; dans ce contexte, la privatisation de la Française des jeux apparaît dangereuse. En 2014, celle-ci avait arrêté volontairement le Rapido, qui était pourtant l'un de ses jeux les plus rentables, mais aussi l'un des plus addictifs. Ferait-elle le même arbitrage aujourd'hui qu'elle est aux mains d'investisseurs privés, seuls maîtres à bord ?