Avis défavorable. Madame la rapporteure spéciale, je comprends votre souhait d'anticipation et de prévision, et je dois reconnaître qu'il est constant au fil des années. Néanmoins, nous avons chaque année essayé de faciliter l'examen et de clarifier la maquette budgétaire. Nous sommes également à la disposition du Parlement pour rendre compte de la politique de l'État actionnaire. J'ai entendu les critiques à cet égard ; nous pouvons donc en discuter ; les membres du Gouvernement concernés peuvent être convoqués.
Les entreprises que nous accompagnons sont dans une situation incertaine et soumises aux fluctuations du marché. Certaines informations doivent donc rester confidentielles, non pour le plaisir de vous les masquer, mais pour protéger ces sociétés de la prédation d'acteurs qui ne partageraient pas nos objectifs de souveraineté.
Il paraît ainsi difficile d'offrir le niveau de granularité de l'information que vous demandez. Toutefois, des réponses très explicites peuvent vous être apportées, concernant le rôle d'actionnaire de l'État, question qui irrigue les débats du Parlement depuis une grosse quarantaine d'années.