Comme l'a dit à juste titre Mme la rapporteure spéciale, il aurait pu faire l'objet d'un examen législatif plus sérieux, plus important. Ajouter des crédits comme cela, ce n'est pas possible ! Cela montre que la dénonciation du caractère incomplet du projet de budget initial était fondée !
Par ailleurs, nous sommes à deux doigts d'un abus ; c'est presque de la fausse monnaie. Le président Macron a fait la une de toute la presse en annonçant un plan de 1 milliard d'euros. Or, aujourd'hui, concrètement, cela se traduit par une ligne de 100 millions de crédits et remboursables, a fortiori ! Ce n'est pas sérieux, c'est se moquer des collectivités territoriales !
Et je ne parle pas ici du niveau de l'aide à apporter à Marseille, mais de la façon dont l'État se dérobe après un effet d'annonce électoral, à quelques mois d'une échéance présidentielle. Oui, cet amendement est révélateur de ce qu'est le macronisme en matière budgétaire.