C'est un outil essentiel pour la compétitivité de notre agriculture.
J'ai également voulu maintenir le budget des chambres d'agriculture, dont je tiens à saluer l'action. Nous terminons actuellement les échanges avec elles sur le contrat d'objectifs et de performance (COP), dans un climat très constructif. Je tiens à rendre hommage aux agents des chambres d'agriculture qui sont vraiment des agents du dernier kilomètre.
J'en viens au CASDAR qui, contrairement à ce que craignaient de nombreux acteurs, est préservé dans ce budget. Nous proposons même de le renforcer à hauteur de 10 millions d'euros complémentaires dans le cadre du projet de loi de finances rectificative de fin d'année présenté en conseil des ministres le 3 novembre dernier.
Enfin, nous avons consolidé les crédits dédiés au comité interministériel des outre-mer (CIOM) et le budget européen dans le cadre du programme d'options spécifiques à l'éloignement et à l'insularité (POSEI) est préservé, grâce à la bataille qu'ont livrée les parlementaires européens, notamment des eurodéputés de la délégation Renaissance, et les membres du Gouvernement. Nous maintenons également les aides à la filière sucre des départements d'outre-mer.
Permettez-moi désormais de vous présenter l'esprit dans lequel je défends les crédits de mon ministère. Depuis que j'ai l'honneur d'être à la tête de ce beau ministère, j'ai toujours été guidé par un principe cardinal : la souveraineté. C'est la clé de voûte de notre politique agricole et alimentaire.
Comment le budget traduit-il cette volonté politique ? Être souverain, c'est d'abord permettre à nos agriculteurs de vivre de leur travail. C'est pour cela que nous avons remis l'ouvrage sur le métier avec la loi EGALIM 2. Je salue les travaux de M. Grégory Besson-Moreau ainsi que de Thierry Benoit qui présidait la mission d'évaluation de la loi EGALIM 1.