Intervention de Julien Denormandie

Séance en hémicycle du lundi 8 novembre 2021 à 15h00
Projet de loi de finances pour 2022 — Agriculture alimentation forêt et affaires rurales

Julien Denormandie, ministre de l'agriculture et de l'alimentation :

Je tiens aussi à saluer l'action de la Mutualité sociale agricole (MSA), qui travaille énormément sur ce sujet et qui versera également l'indemnité inflation de 100 euros que le Gouvernement a instaurée.

Être souverain, c'est aussi être plus résilient face aux risques, dans un contexte où les crises exogènes se multiplient. Je pense évidemment d'abord aux aléas climatiques. Nous investissons massivement dans le cadre du plan de relance, avec plus de 100 millions d'euros. Les travaux du Varenne agricole de l'eau et de l'adaptation au changement climatique se poursuivent : c'est là un sujet essentiel à mes yeux, qui nécessite que nous avancions avec détermination.

Antoine Herth et Fabrice Brun ont mentionné l'assurance récolte. Je présenterai en conseil des ministres le 1er décembre un projet de loi relatif à ce système ; il sera débattu à l'Assemblée à la mi-janvier et au Sénat à la fin du mois de janvier. Oui, nous voulons le voir aboutir avant la fin de la législature.

Monsieur Brun, s'agissant des sommes consacrées à cette assurance récolte, le Président de la République a été très clair : aujourd'hui, c'est 300 millions d'euros entre la PAC, la profession et le budget national ; l'objectif est de passer à 600 millions, grâce à l'apport de la solidarité nationale. J'en profite pour saluer les travaux de Frédéric Descrozaille sur ce système d'assurance récolte.

Pour ce qui est de la résilience, je pense également aux aléas sanitaires, qu'ils affectent l'humain, avec la crise de la covid-19, ou les animaux et végétaux, dans la logique One Health. Pour préserver la santé de nos élevages et la sécurité sanitaire de notre alimentation, le budget augmente de 2,6 %.

Les crédits alloués au bien-être animal – c'est la même ligne budgétaire – augmentent également. Je pense au renforcement des ETP, à la création d'une brigade nationale d'intervention rapide, et au plan Abattoirs.

Être souverain, c'est aussi sortir de nos dépendances, et d'abord de notre dépendance aux importations, par exemple de protéines végétales.

Monsieur Garot, je vous ai écouté avec énormément de plaisir dire qu'il faudrait peut-être faire un plan protéines : eh bien, non seulement nous l'avons annoncé, après un travail avec les filières, mais nous avons mis 120 millions d'euros sur la table ! Mais là aussi, continuons à dire que ce n'est jamais assez. Nous mettons, je le redis, 120 millions sur la table : au bout d'un moment, il faut arrêter les postures et regarder la réalité de notre action !

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