Même avis. Dès que l'on parle d'alimentation de qualité, qu'il s'agisse de qualité nutritionnelle ou de qualité environnementale, il faut politiquement avoir la force de dire qu'on ne doit pas réaliser d'économies sur la commande publique. Je le dis de manière très ferme, et ce message a été passé par le Président de la République et le Premier ministre à l'ensemble des ministres. Il concerne également les collectivités territoriales, responsables des achats dans la restauration collective pour les écoles, collèges et lycées. C'est très important : l'alimentation de qualité a un prix, et il faut l'assumer.
L'État doit en premier lieu balayer devant sa porte et, à ce titre, je donne à chaque ministère l'état d'accomplissement des objectifs de la loi EGALIM, en leur indiquant ce qu'il faut faire pour atteindre les objectifs en attente. La commande publique est donc très importante.