Les PAT, que vous mettez en avant, constituent en effet un outil formidable, qui favorise l'essor d'initiatives visant à ancrer l'alimentation dans les territoires, à développer les circuits courts et à mettre en relation les producteurs et les clients locaux. La loi EGALIM, puis la loi « climat et résilience », ainsi que la stratégie européenne De la ferme à la fourchette vont dans le même sens.
Par cet amendement, vous proposez de tripler les crédits alloués aux PAT. Il faut bien comprendre que le nécessaire a été fait au cours de ces dernières années, que l'effort budgétaire est massif et qu'il faut laisser du temps au temps pour que ces initiatives se déploient réellement. Nous ne pouvons pas prendre des décisions de manière autoritaire, il y faut également la volonté des élus – vous-même l'avez souligné et je suis bien d'accord avec vous. Vous avez aussi évoqué la nécessité associer les citoyens, un point de vue que je partage également.
Par ailleurs, vous proposez que les ARS soient associées à ces initiatives. J'estime pour ma part que les personnes qui participent à l'élaboration d'un PAT – parfois des élus – sont déjà bien conscientes que l'alimentation proposée doit être saine et convenir parfaitement à de jeunes enfants.