Monsieur le ministre, vous pouvez saluer le travail des agents de l'ONF – nous le faisons tous –, mais ils ne se payent pas de mots ! Alors que nous sommes actuellement confrontés à la suppression de quatre-vingt-quinze nouveaux ETP, vous soulignez – je veux insister sur ce point –, que l'ONF est endetté et qu'il faut redresser la situation. Voilà qui me semble révélateur de la façon dont vous concevez la forêt et l'ONF : comme une machine à cracher du bois pour rembourser une dette. La dette de l'office est certes structurelle, mais peut-être faut-il envisager la possibilité que ce dernier n'ait pas forcément vocation à dégager du bénéfice.