D'ailleurs, vous discuterez vendredi du crédit d'impôt pour le bio. Madame Fiat, les aides à la conversion – qui sont renforcées de 30 % dans le cadre de la nouvelle PAC – sont versées pendant cinq ans en France ; dans la plupart des pays européens, c'est trois ans. Et nous allons encore les renforcer.
Je voulais intervenir sur un autre point. Vous avez évoqué l'agriculture biologique qui mérite d'être soutenue. Mais, au même moment, sachez que l'agriculture de conservation – défendue par exemple par l'initiative « 4 pour 1000 », que j'évoquais tout à l'heure avec l'un de mes prédécesseurs – ne peut pas se faire sans désherbant.
Ce qui nous emporte vers des discussions sur le moyen de trouver des solutions. Pour moi, il est impérieux d'arrêter de dire qu'il y a un seul modèle d'agriculture. Je défends avec beaucoup de volontarisme l'agriculteur qui plante des haies, celui qui fait du bio, celui qui fait de la conservation, celui qui fait de la haute valeur environnementale (HVE). Il faut soutenir nos différents modèles agricoles, c'est très important.