Si nous voulons réussir la transition agroécologique, nous devons être collectivement capables de repérer, de transférer et de généraliser les bonnes pratiques. Il a été question à l'instant du glyphosate, il s'agit de savoir comment s'en passer. Le plan Écophyto II est en panne et, dans un récent rapport, la Cour des comptes nous demande de mettre davantage en valeur l'action des fermes Dephy. C'est exactement le sens de cet amendement : aider autant que possible les fermes Dephy, où de nouvelles pratiques sont mises en œuvre ; les groupements techniques d'agriculteurs regardent ces nouveaux usages avant de les transférer puis de les généraliser.
Cela exige des crédits à la hauteur du défi qui nous est posé. Je rappelle que, sur l'appel à projets Écophyto II, il y avait vingt-quatre dossiers de candidature, très précis, documentés et argumentés, mais faute de crédits seulement quinze ont été financés. On est freiné ! Si nous voulons accélérer la transition agroécologique, il faut y mettre des moyens : je vous propose ici un peu plus de 3 millions d'euros supplémentaires.